MARC BERNIER ET MAM

Publié le par Françoise NOUAR

COURRIER DE LA MAYENNE - Politique - Publié le 11 Octobre 2006

 

 

 

 

 

 

Michèle Alliot-Marie en Mayenne : derrière la ministre de la Défense se profile la candidate

 

 

 

«Mon cher Marc, je tiens toujours mes engagements». Vendredi, le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a fait rosir de plaisir le député-maire de Vaiges qui la recevait dans sa commune, car, comme promis en début d’année, elle venait d’inaugurer la première gendarmerie de France construite grâce à un financement public-privé, comme elle le préconise depuis 2002.

Devant un parterre d’élus, de gendarmes et de Mayennais, conquis par son charme et sa simplicité, le ministre s’est lancée dans un discours des plus intéressants dans lequel, en filigrane, l’on pouvait détecter des intentions présidentielles : «vous me donnez l’occasion de vous rencontrer au plus près de la vie réelle de notre pays, loin de l’effervescence de la capitale et des cabinets». Après avoir remercié les parlementaires mayennais qui lui ont toujours apporté leur soutien pour le budget des armées, le ministre évoqua les «risques multiples» auxquels la France est confrontée : la prolifération nucléaire, le terrorisme ; avant d’expliquer que c’est la gendarmerie qui assure «cette sécurité au quotidien» et qui accueille «ces victimes que l’on oublie parfois mais qui doivent recevoir la plus grande attention de notre part. Le logement en caserne est la condition essentielle du bon fonctionnement de la gendarmerie qui permet à tout moment de porter secours et assistance. C’est un élément essentiel que cette modernisation de nos gendarmeries que j’ai voulu renforcer depuis 2002. Si je veux que les gendarmes travaillent bien, il faut que leurs femmes fassent le reste dans les meilleures conditions possibles».
Interrogée à l’issue de ce discours sur ses intentions présidentielles, l’élégante ministre de la Défense répond en souriant : «Aujourd’hui, je fais mon travail de ministre et de responsable politique en exprimant mes idées, je me déciderai l’an prochain. Il faut être plus proche de l’élection pour se prononcer. A la fin de l’année, j’ai l’intention de dire mes idées pour la France». Et lorsque l’on lui demande ce qu’elle pense d’un duel au second tour entre elle et Ségolène Royal, elle répond, encore plus souriante : «Je vous laisse rêver». Et lorsque l’on insiste, elle précise : «J’ai toujours pensé que le rôle d’un homme politique était d’essayer de faire bouger la société afin que les hommes et les femmes soient plus heureux. J’ai continué de le faire lorsque j’étais présidente du RPR. Je me battrai pour que les idées qui sont les miennes puissent être retenues par les Français».

 

 

 

Françoise Nouar

 

 

 

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